S’il est bien un poisson dont on connaît mal les mœurs, c’est bien le sandre. Souvent absent de nos écho sondeurs pour réapparaître soudainement lors de la journée, il joue souvent avec nos nerfs. D’instinct grégaire dans les premières années de sa vie, les groupes s’étiolent avec l’âge pour arriver à de petits bancs de 3 ou 4 individus. Les plus gros spécimens sont généralement solitaires et ont le plus souvent un comportement différent des plus jeunes. L’une des difficultés réside dans la localisation des poissons. Parfois présent dans les grands fonds, proche des cassures ou suspendue en pélagique, les sandres vont fréquenter différents poste durant la journée. Toute l’expérience du pêcheur sera décisive dans cette traque. Une fois trouvé, il faudra essayer de déclencher les touches et c’est à ce moment que la technique va être décisive.
Il existe plusieurs techniques pour la pêche de ce percidé. La pêche en verticale, popularisée par les Hollandais, rencontre de plus en plus d’adeptes chez les pêcheurs aux leurres. Cette technique très minimaliste dans son maniement est pourtant redoutable. Une grosse partie de la réussite réside dans le choix du leurre et la dérive. Au-delà des couleurs, des tailles ou des formes, on préférera des leurres souples avec des gommes très tendres, réagissant à la moindre vibration. Pour ce qui est des couleurs, le jaune et le vert chartreux ont ma préférence pour le Rhône et le bas Gardon. Les couleurs bleutées, rouge et fluo seront à utiliser plutôt sur des eaux sales, chargées ou par grande profondeur. Reste à déterminer la forme du leurre et sa taille. Les classiques « shad » avec pédoncule caudale, on l’avantage de faire des vibrations et ils restent des incontournables. Mais lorsque les sandres sont au repos ou que l’on n’enregistre aucune touche, les leurres de type slug, finess ou queue en V ont ma préférence pour faire craquer un beau zander. Les tailles varies du 3’ au 4’ avec parfois des touches en 5’. La réussite réside beaucoup dans la lecture des échos et surtout dans le placement de son bateau et de sa dérive.
A l’inverse de la verticale on parlera de pêche en linéaire. Cette technique assez simple d’exécution consiste à jeter son leurre à distance et prendre contact avec le fond. Puis on entamera une récupération plus ou moins régulière en essayant de prendre contact avec le fond pour garder un repère dans la pêche. Soit on gardera une animation détendu en accompagnent le leurre vers le fond, avec des animations plutôt « planantes ». Soit on optera pour des animations beaucoup plus saccadés engendrés par des coups de scion. Généralement, les premières animations seront un mixte des deux, et en fonction des touches ou de leur absence, on adaptera notre animation.
Montage Slug pour la pêche en verticale
Leurres du moment pour verticale: One Up Slug et Easy Shiner
Leurres du moment en linéaire : Black Minnow et Ripple Shad