L’arrivée de l’hiver nous pousse parfois à rester chez nous bien au chaud en attendant les beaux jours. Cette période est alors idéale pour réviser notre matériel. Mais n’oublions pas que l’hiver est une saison où nous pouvons encore pêcher et prendre du poisson, notamment au coup. Contrairement aux carnassiers qui fermeront fin janvier, les poissons blancs peuvent être pêchés toute l’année en seconde catégorie.
Lorsqu’on décide d’aller taquiner le gardon en plein froid, il faudra faire un choix méthodique du spot. On recherchera un poste où se trouve l’eau la plus chaude possible. Nous ne parlerons pas ici de la sortie des eaux chaudes de la centrale nucléaire de Marcoule, mais plutôt d’un spot où l’eau pourra se réchauffer durant la journée. Tous les ruisseaux, canaux et rivières afférents à un cours d’eau principal, sont à prospecter en priorité. Les petites rivières de plaine sont bien souvent plus chaudes que les grands cours d’eau. Il existe certains endroits où les poissons demeurent actifs toute l’année. Exemple : l’Alzon, La Tave, Le Crieulon, L’Auzonnet, La Claysse, Le Vistre… Pour ce type de rivière, on devra utiliser des flotteurs au coup capable de supporter le courant. Les zones de courants peuvent attirer chevesnes, ablettes et gardons en quête de nourriture. En hiver, l’eau est souvent cristalline, rendant tous nos gestes perceptibles par les poissons. L’utilisation d’une canne anglaise permettra de pêcher à distance en laissant porter sa ligne par le courant.
Dans la majorité des cas, lorsque l’eau est très froide, on privilégiera en priorité les zones peu profondes et exposées au soleil. Pour la réussite d’une belle pêche, il faudra systématiquement pêcher face au soleil. Les rayons du soleil plus bas en hiver, nous obligerons à porter des lunettes de soleil. Et oui, c’est ça le sud !
Les zones de centres urbains sont également à privilégier, puisque l’eau y est souvent plus chaude. Exemple : Alès dans sa traversée. Rappel : il est interdit de pêcher dans les ports de plaisance.
Concernant les appâts, on utilisera en priorité le ver de terre pour la pêche dans les courants, et l’asticot/pinkie pour les plans d’eau ou canaux. Pour ces derniers, on pourra utiliser de l’amorce peu nourrissante, associée à des esches animales(fouillis, pinkies…) et de la terre de somme noire. Le sang séché peut également avoir un pouvoir attractant non négligeable .
Il nous reste encore de belles journées ensoleillées pour taquiner le goujon. Profitons en !
Le Président, le conseil d’administration ainsi que l’ensemble des salariés de la Fédération Départementale de Pêche du Gard, vous souhaitent d’agréables fêtes de fin d’année.
A.S