La pêche en float tube fait un peu plus d’adeptes chaque jour. Facile d’utilisation, son transport est simple et son prix reste abordable pour un passionné. Ce sont les pêcheurs aux carnassiers qui ont les premiers compris l’utilité de ce nouvel outil. Pour les non-initiés le float tube ressemble à une grande bouée ouverte où se trouve un siège pour que le pêcheur puisse s’asseoir. Les palmes permettent de se déplacer en avançant à reculons. Ce nouveau moyen de pêche (une dizaine d’années) permet d’aller pêcher beaucoup de secteurs qui ne sont pas accessibles du bord. Il est ainsi possible de prospecter des spots de pêche où il n’y a pas de mise à l’eau pour bateau. Pour exemple, les étangs de Vergèze sont un lieu idéal pour s’initier au float avant d’attaquer des zones plus étendues.
Quelques règles sont à respecter :
même si certains y ont adapté des moteurs électriques, la grande majorité ne se déplacent qu’à l’aide de la force des jambes en palmant. Il faut donc ne pas surestimer ses qualités athlétiques, au risque de ne pouvoir revenir au bord.
Il existe toujours un risque que vous tombiez à l’eau. Vous devez bannir les waders en caoutchouc qui sont de véritables enclumes une fois que l’eau s’y engouffre. Les waders néoprène sont les plus sûrs lorsque l’eau devient froide. En saison estivale, un maillot de bain suffit.
Les float tubes ont une très grande prise au vent. Les jours de grand mistral, il faudra rester prudent et préférer les zones abritées.
Sur le fleuve Rhône, il faudra être attentif aux autres plaisanciers. Par temps de vent, lorsqu’il y a des vagues, une péniche ou un bateau à vive allure peut ne pas vous voir. Il est conseillé d’utiliser un dispositif de signalisation (drapeau rouge surélevé) sur les zones où il y a une forte navigation.
Lorsque le Rhône est à plus de 1200m3/seconde, il faut éviter ce type d’embarcation et préférer un bateau stable, au risque de vous retrouver à Port Saint Louis du Rhône ou dans une turbine.
Beaucoup de pêcheurs utilisent les float tube pour la traque du silure, et des vidéos spectaculaires circulent sur internet. Ne tentez pas de reproduire ce que vous voyez et gardez à l’esprit que la pêche est une passion qui ne mérite pas de se mettre en danger. L’emploi d’un gilet de sauvetage est conseillé mais pas obligatoire.
Pour le choix du float tube il y a deux écoles :
ceux qui préfèrent la stabilité, le rangement et la prise au vent et il y a ceux qui privilégient la hauteur sur l’eau la rapidité de déplacement et sa maniabilité. Cela dépendra des zones que vous pêcherez. Personnellement, je privilégie la hauteur sur l’eau et la maniabilité qui apporte un confort de pêche lors des approches et des lancers. Et puis c’est aussi une question de goût.
Rappel: le float tube est considéré comme une embarcation, à ce titre il ne peut être utilisé sur les cours d’eau ou étangs où le bateau est proscrit. Pour résumer la pêche en float tube est interdite sur Les Cambous, Le Sénéchas, Le barrage de la Rouvière, le canal du Rhône à Sète, le contre canal du Rhône, la lone d’Aramon, l’étang Praden, le BRL, le chenal de navigation du grand et petit Rhône et sur l’ensemble des premières catégories du Gard.