La pêche à roder

Le mois d’octobre est certainement l’un des meilleurs mois pour la pêche de tous les poissons en général. De la mer à la rivière, c’est une période ou les poissons commencent à sentir les premières prémisses de l’automne; même si reconnaissons le, il fait encore particulièrement chaud!

Nous consacrons régulièrement des articles sur des techniques spécifiques liées aux espèces: le leurre, la carpe au techniques modernes, la pêche à la mouche… Mais pour les pêcheurs occasionnels qui ne veulent pas se cantonner à une espèce en particulier, il est possible de pêcher à roder, au « tout venant ».

Par définition, la pêche à roder permet de pêcher différents secteurs en faisant évoluer une ligne de poste en poste. Le pratiquant peut alors chercher à pêcher une multitude d’espèces avec différents appâts.

Certains vont pêcher la carpe en villages, où bien souvent les habitants aiment donner du pain aux oiseaux. C’est le cas des villages de Sauve, Quissac ou Sommières le long du Vidourle. Sur ces secteurs il faudra proposer un morceau de pain qui descends au grès du courant. Le montage d’un hameçon simple, directement esché sur de la croute de pain, sera le plus efficace. Attention toutefois, ce n’est pas une pêche aux canards, et la surveillance de la ligne est donc primordiale.

 

Certains aiment pêcher au tout venant avec des ver de terre. C’est le seul appât qui permet de capturer toutes les espèces! Il est possible de capturer un brochet, une carpe, une tanche ou même de prendre un sandre.

Et puis il y a ceux qui aiment pêcher la perche « à roder ». Cette technique est une des plus prolifique pour la belle rayée. On optera pour des cannes relativement longues qui permettent de maitriser la dérive (minimum 3 mètres). Un moulinet de taille 3000 rempli d’un nylon de 25 à 30% . Le flotteur doit permettre de tenir dans le courant (5gr). La taille de l’hameçon dépendra de l’appât, (gros ver de terre, petit vairon).

 

Il y a également ceux qui aiment chercher le brochet et le sandre à roder. Muni d’une grande canne et d’un petit sceau avec des vifs, cela permet de prospecter de manière active. On fait évoluer la ligne sur le poste à deux ou trois reprises, puis on change de secteur. Cette recherche change un peu de la classique « pêche à la callée », ou l’on reste statique sur le poste.

La pêche au coup à roder, notamment sur les petites rivières de plaine, permet de prendre du poisson toute l’année même lorsque les températures sont négatives. Comme à la perche, c’est le ver de terre qui donnera le plus de résultat. Et puis il y a toujours la possibilité d’avoir une grosse surprise. Prendre une grosse truite de lâcher, en plein hiver en seconde catégorie, arrive plus souvent qu’on ne le croit.

Que nous soyons des techniciens dans telle ou telle technique, que nous soyons afficionado de la pêche aux leurres, de la carpe ou autre, le plus important est de prendre du plaisir au bord de l’eau.