Les coups d’eaux successifs d’octobre et la baisse des températures nous permettent d’espérer un automne riche en carnassiers.

Avec le refroidissement de l’eau beaucoup de carnassiers se sont « mis à table ». C’est le cas du brochet, mais aussi du sandre. Diverses techniques sont valables pour espérer piquer du sandre. La pêche au vif, au mort posé, au ver ou aux leurres sont les principales. Toutes sont valables, certaines plus que d’autre, c’est d’ailleurs pour cette raison que les mêmes pêcheurs terminent régulièrement en tête des compétitions nationales.

Mais ne nous leurrons pas, les deux facteurs les plus importants sont le lieu de pêche et l’heure à laquelle le poisson rentre en activité. Une fois ces facteurs acquis, le choix des leurres sera beaucoup plus simple. On utilisera alors des familles de leurres en fonction de ces conditions. Les passionnés que nous sommes, ont toujours une multitude de leurres, de taille et de coloris différents. Malgré ce choix, nous utilisons souvent les mêmes .Peut importe la marque, si un jour, il a pris un poisson : c’est le meilleur, et c’est celui-ci que nous mettrons en premier lors de notre prospection.   « Je pêche qu’en One up c’est le meilleur, et moi c’est le Tournament, j’ai une préférence pour le Shad Impact… » Autant de leurres et de marques qui font vivre nos boites, et les distributeurs d’articles de pêche.

Dans les LS beaucoup de Shad se valent.  Nous devrons changer la couleur,  les plombées et la taille en fonction des profondeurs, du courant et de la nourriture présente sur le secteur. Puis viennent les leurres métalliques de type lame, jig ou plomb palette, plutôt utilisés dans de grands volumes d’eau. La pêche avec des poissons nageurs peut permettre de balayer de grandes surfaces et localiser les poissons rapidement.

Où et quand : pour les pêcheurs du bord, on cherchera un amorti de courant, une arrivée d’eau ou un poste marqué par la végétation. En bateau, les écho-sondeurs nous feront gagner un temps précieux dans la localisation des poissons. Ils pourront se tenir sur une cassure de pente, à l’abri du courant, dans les arbres immergés…

Ces postes de tenus évoluent souvent en fonction des heures de la journée. Tôt le matin, les bordures et les arrivées d’eau peuvent être occupés par les sandres, alors qu’en journée, ils pourraient avoir rejoint les fosses plus profondes.

Pour être performant il faudra prendre le temps d’observer les zones de tenues et les heures de frénésies. C’est à force de pratiquer et d’être au bord de l’eau que le pêcheur obtient une régularité des prises. Si le choix du poste et de l’heure sont bons, alors, avec 5-7 leurres vous pourrez faire le tour de beaucoup de situations de pêche.

A.S