Ça y est la pêche aux carnassiers est fermée depuis le dimanche 27 janvier 2019 et la truite ouvrira dans 1 mois.
Il reste pour les passionnés bien d’autres poissons à chercher durant cette période hivernale. Certains iront taquiner la friture, d’autres braveront les nuits glaciales sur l’un des parcours de pêche à la carpe de nuit. Pour les passionnés de pêche en eau vive, ils pourront aller traquer la TAC (Truite Arc-en-Ciel) sur l’un des trois parcours réussite mis en place sur le département.
Depuis le mois d’octobre 2018, trois parcours réussite ont été créés sur le Gard pour répondre à la forte demande des pêcheurs à la truite.
Le premier parcours se trouve sur Alès du pont de la Royal jusqu’au pont de Brouzen et du seuil de la Prairie jusqu’au pont de la rocade (Cora). C’est un parcours avec un courant assez soutenu et de faibles hauteurs d’eau. Les moucheurs pourront s’amuser sur ce secteur. Pour entrer vite dans la technique, couplez une nymphe avec bille tungstène diamètre 2.8 à 3.2 et une sauteuse de type gros palmer ou sedge chevreuil. Un ensemble qui sera prenant en Cévennes au printemps, mais qui fonctionne également très bien sur les TAC en hiver. Si les touches sont absentes, n’hésitez pas à « twicher » votre mouche de surface à la manière d’un petit popper, vous pourriez avoir des surprises…
Le second parcours se trouve sur Bessèges du pont du Plot jusqu’à la passerelle de Charbes. Sur ce parcours, comme sur les autres, toutes les techniques peuvent être utilisées, mais c’est sûrement à la bombette que vous pourriez réussir la ou les autres techniques ne seront pas adaptées. Utilisez des bombettes flottantes ou semi-plongeantes. C’est sur le secteur du camping que cette technique sera la plus adaptée. La pêche à la teigne et au vers de terre devrait vite vous permettre de « scorer ». Les animations doivent se faire à contre-courant, en pensant à ramener lentement. La technique d’eschage en « portefeuille » (une teigne enfilée et l’autre épinglée au niveau de la tête) permet de faire tourner les appâts comme pourrait le faire une cuiller tournante. Une ligne au flotteur à rôder est une technique également intéressante sur ces grandes landes.
Le troisième secteur se trouve en aval de Pont d’Hérault de l’aval du pont de la Celle jusqu’au ravin de Malagache. Comme dit précédemment, toutes les techniques sont valables, mais c’est aux appâts naturels que vous aurez les meilleurs résultats. Les eaux de neige qui descendent du mont Aigoual vous demanderont la plus grande patience. Les truites devraient se mettre « à table » aux heures les plus chaudes (11h-14h). Gardez à l’esprit que la température de l’eau influe directement sur le comportement alimentaire des poissons, notamment chez les animaux à sang froid comme la truite. Les « passages » de lignes devront être lents et généralement proches du fond. C’est au fond de la rivière que la truite dépensera le moins d’énergie, bénéficiant des contre-courants naturels créés par la granulométrie du lit de rivière. La plombée devra donc être lourde pour être sur de bien « poncer » la zone. Pour les grands trous ou les longues landes, l’utilisation d’un petit fiquet (flotteur à ressort) peut être une bonne tactique pour pêcher à distance.
L’étang des moucheurs sur Vergèze vient d’être alimenté à nouveau en TAC. Sur les étangs de Vergèze (anciennement appelé « étangs Perrier »), la Fédération a procédé à un alevinage en TAC de belles tailles. La pêche ne peut se pratiquer qu’à la mouche fouettée, en sèche, nymphe et streamer. L’étang est classé en No-Kill et toute capture devra être remise à l’eau. L’emploi d’ardillon est proscrit.